Le Cane Corso est originaire de l’Italie Méridionale et plus particulièrement des Pouilles.
Au fil des siècles son utilisation a évolué avec les hommes et leurs besoins, de chien de chasse à gardien de bétail à gardien des maisons.
C’est le descendant direct des molosses utilisés par les légions romaines.
Pour certains son nom dériverait du latin « cahors » qui signifie « protecteur, gardien« .
Pour d’autres cela viendrait du grec « kòrtos » qui signifie « cour, clôture«
Tous nos chiens actuels ont un ancêtre en commun : le loup.
Difficile de s’imaginer que le chihuahua ou le dogue allemand ont un patrimoine génétique identique à 98%. Et pourtant, l’histoire du chien commença il y a 20 000 en fin d’époque glaciaire.
L’homme et le loup ayant le même objectif commun qu’était la nourriture, tout naturellement, l’homme commença à adopter des louveteaux, et à les faire grandir au sein de la tribu.
L’homme tirait plusieurs avantages de cette alliance avec un de ses concurrents direct pour le statut de prédateur. Les loups alertaient en cas de danger, mais ils étaient aussi très utiles pour la chasse en repérant le gibier. En échange, les loups se nourrissaient des déchets vacants.
Il est possible de penser que les loups se sentirent sécurisés à côtoyer l’homme préhistorique, et que des sentiments d’attachements ont pu se nouer entre les deux espèces.
Bien sûr, comme tous les animaux domestiqués, ils perdirent certains de leurs instincts sauvages et en acquirent d’autres. Des milliers d’années d’apprivoisement plus tard, l’homme se sédentarisant, le loup devint : Canis Familiaris.
On parle, depuis Darwin, de « sélection artificielle » lorsque l’homme se substitue à la nature pour l’évolution d’une espèce.
A l’âge des métaux (7000 à 1500 av J.C), les hommes avec le commerce écumèrent les mers et les terres, que ce soit pour leurs échanges ou bien par migration de population.
C’est à cette époque, que nous trouvons les traces des Molosses. Ces habitants de la Molossie (l’Epire, Grèce), dressèrent des chiens féroces décrits comme : « impétueux, d’une force inébranlable, attaquant même les taureaux barbus et poursuivant les sangliers monstrueux pour les détruire… »
Le nom de molosses vient donc de ces habitants qui étaient toujours décrits avec leurs chiens de combat.
Les grecs et les romains s’en servaient pour la chasse de l’ours ou du sanglier, ils protégeaient les maisons des riches familles, et ils commencèrent leur entrée dans l’arène pour divertir le peuple aux jeux.
C’est l’arrivée de Canis Pugnace, ce célèbre molosse issu de la sélection des Romains.
Ils lui fixèrent un caractère de guerrier, et une morphologie combative.
Il accompagnait les légions romaines dans la conquête de l’Europe de Jules César.
De ses chiens de l’antiquité, le cane corso et le matin de Naples sont les plus légitimes descendants.
Le cane corso tomba dans les oubliettes de la cynotechnie contemporaine, mais il était bien présent dans les fermes rurales de l’Italie.
Ce n’est que dans les années 70, que le professeur Ballotta et le docteur Morsiani décrivirent un « chien molossoïde à poils courts, différent du Mâtin de Naples, semblable au Bull Mastiff, ressemblant au chien de Maillorque ».
Un programme de sauvetage de la race fut lançait par des passionnées cynophiles.
En 1974, le docteur Paolo Breber rencontre cinq cane corso à l’exposition de Foggia : un couple noir provenant de Montella et une femelle noir (Mirak) et un mâle bringé provenant de Lucera, ainsi qu’un mâle gris (Aliot) venant d’Ortanova.
Les mariages se succédèrent avec une intense méthode de consanguinité, et non pas par l’apport d’autres races, de façon à fixer un type homogène de chien.
Parallèlement, ces chiots fortement consanguins éraient renvoyés dans le sud pour être mélangés à d’autres courants de sang, avec plus au moins de succès, car les retrouver n’étaient pas chose aisée.
En 1987, le docteur Morsiani, observe et mesure 100 individus, afin d’en définir un standard de la race.
Plusieurs années à œuvrer pour sa reconnaissance, ce n’est qu’en 1996 que la FCI reconnait la race cane corso.
Le présent standard représente la réécriture conservatrice du standard original remplie par le docteur Antonio Morsiani et approuvée par le Comité des Juges et du Conseil Directeur de l'ENCI en 1987.
Le texte a été ratifié par le Comité Technique de la SACC de juillet 1995 et la reprise des légères modifications, que l'évolution de la race et la moyenne des sujets qui en a souligné cette période, a en outre été ratifiée selon les règles spécifiques imposées par le FCI pour la rédaction des standards de race.
Pour introduction de la pratique de reconnaissance internationale au siège de la FCI, l'ENCI a utilisé ce standard.
Pays d'origine : Italie
Utilisation : Chien de garde de défense, de police, de pistage.
Classement FCI : Groupe 2, chiens pinscher type schnauzer, molossoïde et chiens bouviers suisses, section 2, molossoïde. Sans épreuve de travail.
Bref signes historiques : Descendant directement du canis pugnax (molosse) romain dont il représente la version légère, il est employé pour la chasse au gros gibier et comme auxiliaire de guerre.
Pendant des siècles il a été le camarade précieux des italiens qui l'ont utilisé pour la garde de la propriété et du bétail, pour la chasse et pour la défense personnelle.
N'oublions pas qu'il fut aussi protecteur des prostituées.
Diffusé un temps dans toute la péninsule comme une image vaste et historique testamentaire, il a trouvé une excellente île de conservation en Pouilles, Luciana et Sannio.
Il doit son nom au latin "cohors" qui signifie "garde, protecteur".
1) Aspect général du chien
Chien de taille moyennement grand, de construction massive mais élégante, avec des muscles puissants et longs, très distincts, il exprime force, agilité et résistance. La conformation générale est celle de la morphologie dont le tronc est plus long que la hauteur au garrot, respectant l'harmonie de la forme et celle du profil.
2) Proportion importante
La longueur du tronc dépasse la hauteur au garrot de 11% environ. La longueur totale de la tête atteint les 3,6/10 de la hauteur au garrot. La longueur du museau correspond aux 3,4/10 de la longueur totale de la tête. La hauteur du thorax est de 5/10 de la hauteur au garrot et il correspond à la hauteur du membre au coude.
3) Comportement et caractère
Intelligent, énergique et équilibré, il est un chien de garde et de défense inégalable. Docile et affectueux avec le maître, amant des enfants de la famille, il devient si nécessaire terrible et courageux pour défendre les personnes, la maison et la cour. De plus, il est d'éducation très facile.
4) La tête
Brachycéphale. Sa longueur totale atteint les 3,6/10 de la hauteur au garrot. La largeur bizigomatique, pareille à la longueur du crâne, est supérieure à la moitié de la longueur totale de la tête, en atteignant les 6,6/10 de cette longueur. Les axes longitudinaux du crâne et du museau sont entre eux légèrement convergents.
Le périmètre de la tête, modéré aux pommettes, mesure plus du double de la longueur totale de la tête. La tête est modérément sculptée avec de larges pommettes tournées vers l'extérieur.
Peau consistante mais plutôt collante aux tissus sous-jacents, lisse et assez basse.
4.1) Région crânienne
Crâne large et légèrement convexe à l'avant, de profil, il dessine une courbe irrégulière qui accentuée dans la région frontale où il devient plutôt plat le long de la tête vers l'extérieur. Sa largeur est égale à la longueur et il correspond à 6,6/10 de la longueur totale de la tête.
Vu par le haut il est de forme carrée pour le position à l'extérieur de larges pommettes et pour l'ensemble des bandes musculaires puissantes qui le forme.
Les ébauches frontales sont bien développés et proéminentes à l'avant, la fosse frontale est profonde et le sillon médian est visible.
Crête sur orbite pas trop soulignée.
Stop très marqué pour les ébauches frontales très développés et proéminentes en devant et pour les arcs sur orbites relevés.
4.2) Région faciale
Truffe : sur la même ligne du canal nasal. Vu de profil, il ne doit pas dépasser sur la partie verticale antérieure du museau, le côté supérieur, sur angle vertical même de la face antérieure du museau. Elle doit être volumineuse, plutôt plate supérieurement, avec des narines amples, ouvertes et mobiles. La pigmentation est noire
Museau : très large et profond. La largeur du museau est presque égale à sa longueur, il atteint mes 3,4/10 de la longueur totale de la tête. Sa profondeur supérieure de 50% de la longueur du museau. Le parallélisme de la face latérale du museau et la largeur du corps de la mandibule font que la face antérieure du museau est carrée et plate. Le canal nasal est rectiligne, plutôt plat. Le profil inférieur - latéral du museau est donné par les lèvres supérieures; La région sous orbite montre un ciselet léger.
Lèvres : plutôt consistantes. Les lèvres supérieures vues de face se terminent à leur disjonction en forme de "U" renversé et vu de côté elles pendent modérément. Commissure évidente et modérée et qui représente toujours le point le plus bas du profil inférieur latéral du museau. Le pigment est noir.
Mâchoires : très larges, robustes et épaisses avec recouvrement léger de la mâchoire prognathisme supérieur légère et conséquente. Les branches de la mandibule, très forte, ont un profil plutôt recourbé. Le corps de la mandibule, bien accentué en avant, souligne bien le menton marqué. Les incisives sont installées en ligne droite.
Joues : région masseterine pleine et évidente mais pas hypertrophique.
Dents : blanches, grandes, complètes pour développement et numération. Les incisives inférieures dépassent légèrement, environ 1 à 3 mm toléré, maximum à 5 mm, leur correspondant de l'arcade supérieure, donc il en dérive une fermeture légèrement prognathe.
Yeux : de taille moyenne respectant la masse du chien, placés en avant et bien espacés entre aux. De forme ovoïde, bulbes oculaires légèrement à fleur de tête, paupières adhérentes avec des marges pigmentées de noir. Les yeux ne doivent pas laisser apercevoir le blanc de l'œil. La couleur de l'iris doit être aussi sombre que possible en relation avec la couleur du manteau. Regard intelligent et vif.
Oreilles : de taille moyenne, grandeur en rapport au volume de la tête et à la masse du chien; recouvertes de poil satin, de forme triangulaire, aux extrémités plutôt pointues, le cartilage est épais, inséré haut, c'est-à-dire très au dessus de l'arcade zygomatique, larges à la base pendants collants aux joues sans atteindre la gorge; Proéminents plutôt à l'extérieur et légèrement relevés à leur point d'attache quand le chien est attentif. Elles sont amputées à la forme de triangle équilatéral par habitude.
5) Cou
Le profil supérieur est légèrement convers.
Longueur : environ 3,6/10 de la hauteur au garrot et c'est-à-dire de la même longueur totale que la tête.
Forme : de section ovale, fort, très musclé, avec détachement marqué par la nuque. Le périmètre à la moitiéde la longueur du cou est 8/10 environ de la hauteur au garrot. Harmonieux fuseau avec garrot, épaules et poitrine, le cou a sa position idéale au 45° par rapport au sol et à l'angle droit avec l'épaule.
Peau : la marge inférieure du cou est pratiquement dépourvue de fanon.
6) Tronc
Compact, robuste et musclé. Sa longueur dépasse la hauteur au garrot de 11%, avec une tolérance de + ou – 1%.
Ligne supérieure : région dorsale rectiligne avec convexité lombaire légère.
Garrot : il s'élève nettement sur l'étage dorsal et dépasse le niveau de la croupe. Haut, long, sec et large, il se fond avec le cou et avec le dos harmonieusement.
Dos : le dos est ample, musclé, comme toute la ligne supérieure du tronc, légèrement rampant de l'arrière en devant et à rigoureusement un profil droit. Sa longueur atteint 32% de la hauteur au garrot.
Lombes : la région lombaire est courte, large, bien raccordée avec le dos et la croupe, très musclée, solide et a un profil légèrement convexe. Sa longueur un peu supérieure à la hauteur correspond à 20% de la hauteur au garrot.
Croupe : longue, large, plutôt arrondi pour le grand développement des masses musculaires. Sa longueur, mesurée de la pointe de la hanche à la pointe de la fesse, correspond au 32% de la hauteur au garrot. Sa largeur moyenne correspond à 23% de la hauteur au garrot. Son inclinaison sur la ligne horizontale entre l'iléon et l'ischion est de 28-30°, et de la pointe de la hanche à l'annonce de la queue de 15-16°. Un résultat donc légèrement incliné.
Poitrine : large, bien descendue et ouverte, avec des muscles pectoraux très développés. Sa largeur, en rapport étroit avec l'ampleur du thorax, atteint 35% de la hauteur au garrot. Le guidon du sternum se trouve au même niveau de la pointe des épaules. Le profil de la poitrine est tendu bien en avant entre les membres antérieurs et légèrement convexes.
Thorax : bien développé dans les trois dimensions avec des côtes longues, obliques, larges et suffisamment bien placées avec des intercostales étendues. Les 4 fausses côtes sont longues, obliques et ouvertes.
Le thorax descend bien jusqu'au coude et sa hauteur correspond à la moitié de la hauteur au garrot. Sa largeur modérée à la moitié de la hauteur, correspond à 35% de la hauteur au garrot et descend légèrement vers la région sternale sans former de carène. Sa profondeur correspond à 55% de la hauteur au garrot. Son périmètre dépasse de 35% la hauteur au garrot.
Le profil inférieur : le trait sternal se présente sec, suffisamment long, large et il dessine un demi-cercle de profil au rayon très large qui remonte de manière douce à l'abdomen. Le creux de la hanche est peu prononcé.
Queue : insérée plutôt haut sur la ligne de la croupe, grosse à la racine et relativement fuselée à la pointe. Tendue, elle atteint et dépasse de peu le jarret. Portée basse au repos, horizontale ou un peu plus haute que le dos en action, elle ne doit pas être courbée à l'anneau ou levée à la bougie. Elle est amputée à la quatrième vertèbre.
7) Articulations
7.1) Articulations antérieures
Aplombs réguliers observés de profil par-devant. La hauteur des membres antérieurs au coude est de 50% de la hauteur au garrot. Bien proportionnées au format du chien, fortes et robustes.
Épaules : longues, obliques, fortes et très musclées, puissantes, bien divisées et nettes, elles sont collantes au thorax mais libre dans le mouvement. Sa longueur, de la sommité du garrot à la pointe de l'épaule, il correspond au 30% de la hauteur au garrot et son inclinaison sur l'horizontal oscille autour de 48-50°. A la hauteur médiane du corps, la pointe des omoplates est légèrement écartée entre eux.
Bras : le bras, légèrement plus long que l'épaule, est fort, avec un développement osseux et musculaire excellent, bien soudé au tronc dans les proportions des 2/3 supérieurs, mesurés de la pointe de l'épaule à la pointe du coude, avec une longueur correspondante de 31-32% de la hauteur, au garrot et une inclinaison à l'horizontal d'environ 58-60°. Sa direction longitudinale est parallèle à la hauteur médiane du corps. L'angle omoplate-humérus oscille entre 106° et 110°. Les coudes longs, très saillants, bien collants mais ne serrent pas aux parois du côté, couvert de peau sèche, ils doivent, comme les humérus, se trouver rigoureusement à hauteur parallèle à la suture du tronc. La pointe du coude est située sur la verticale baissée par l'angle caudal ou postérieur de l'omoplate au sol.
Avant-bras : l'avant-bras est parfaitement vertical, à la section ovale, bien musclé en particulier dans le troisième supérieur, avec ossature très forte et compacte. Sa longueur, de la pointe du coude à la première articulation carpienne est de peu supérieur à celle du bras et il correspond au 32-33% de la hauteur au garrot. La cannelure carpe-cubitale est très marquée.
Carpe : le carpe qui, vu de devant, suit la ligne droite verticale de l'avant-bras, est souvent sec, large, mobile. A sa marge postérieure l'os pisciforme est vivement projeté à reculons.
Métacarpe : le métacarpe, de grosseur inférieure plutôt à l'avant-bras, est très robuste, sec, élastique, légèrement en inflexion, forme un angle avec le terrain de 75° environ. Cependant sa longueur doit dépasser un sixième de l'altesse du membre antérieur au coude. Vu de devant il suit la ligne perpendiculaire de l'avant-bras et du carpe.
Pied : de forme arrondie, avec des doigts très arqués et ramassés (pied de chat). Semelles sèches et dures. Ongles forts, recourbés et pigmentés. Bonne pigmentation aussi aux tampons plantaires et digitaux.
7.2) Articulations postérieures
Aplombs réguliers, observés de profil et par-devant. Bien proportionnés au format du chie, forts et puissants.
Cuisse : la cuisse longue et large avec des muscles saillants pour lesquels la pointe des fesse est bien soulignée. Sa longueur dépasse 33% de la hauteur au garrot et la largeur n'est jamais inférieure au 25% de cette hauteur. L'axe du fémur plutôt oblique de haut en bas et de l'arrière a une inclinaison de 70° en avant de l'horizontale, et il forme avec l'axe du coxal un angle droit (angle coxo-fémoral).
Jambe : la jambe est longue, sèche, avec une ossature forte et musclée, ma cannelure tige est bien soulignée. Sa longueur correspond au 32% de la hauteur au garrot et son inclinaison de haut en bas et de devant est d'environ de 50° à reculons sur l'horizontal.
Genou : l'angle fémur - rotule - tibiale est d'environ 120°. Sa direction est parallèle à la hauteur médiane du corps.
Jarret : large, souvent sec, net, assez saillant et bien évident. La pointe du jarret est clairement prononcée montrant la continuation de la cannelure tige. La distance de la pointe du jarret à la plante du pied (au sol) ne doit pas dépasser les 26% de la hauteur au garrot. Sa direction respecte la hauteur médiane du corps qui est parallèle. L'angle tibia - métatarse est d'environ 140°.
Métatarse : d'épaisseur forte, sec, plutôt court, cylindrique, il est toujours perpendiculaire au sol, aussi bien de profil que postérieurement. Sa longueur correspond a environ 25% de la hauteur au garrot (exclu tarse et pied). Sa face interne doit se présenter sans ergot.
Pied : légèrement plus ovalisé de l'antérieur, il a les phalanges moins arquées.
8) Démarche
Pas long, trot allongé, trot de galop mais avec penchant au trot allongé.
9) Peau
Plutôt épaisse avec limite connective sous cutanée et donc pratiquement collante aux couches sous-cutanées en chaque région. Le cou est presque exempté de fanon. La tête ne doit pas présenter de rides. Le pigment des muqueuses et des scléroses est noir. Le pigment des semelles et des ongles doit être sombre.
10) Manteau
Poil : court mais pas ras, au tissage vitreux, brillant, vif, collant, soutenu, très dense avec une couche légère de sous poils qui s'accentue l'hiver sans cependant jamais émerger sur le poil de couverture. Sa longueur moyenne est de 2-2,5 cm. Son garrot, croupe, bord postérieur de cuisses et sur la queue, il atteint 3 cm sans donner lieu aux franges. Sur le museau le poil est ras, lisse, collant et il ne dépasse pas 1-1,5 cm.
Couleur : noir, gris plomb, ardoise, gris clair, fauve clair, fauve cerf, fauve foncé et tigré (tigrature sur fond fauve ou gris de gradations différentes). Dans les sujets fauves et tigrés, il présente un masque noir ou gris, son étendue est limitée au museau et il ne doit pas dépasser la ligne des yeux. Une petite tache blanche est admise à la poitrine des pieds au canal nasal.
11) Taille et poids
Hauteur au garrot : chez les males : de 64 cm à 68 cm, chez les femelles de 60 cm à 64 cm, avec une tolérance de 2 cm en plus ou en moins.
Poids : males de 45 à 50 kg rapport poids/taille 0,680 (kg/cm)
Femelles de 40 à 45 kg rapport poids/taille 0,680 (kg/cm)
Caractéristiques : les males doivent avoir deux testicules d'aspect normal et bien descendus dans le scrotum.
12) Défauts
Chaque déviation des caractéristiques indiquées dans la description des régions différentes constitue un défaut qui doit être pénalisé dans le jugement par rapport a sa gravité et à sa diffusion
12.1) Défauts éliminatoires
Tête : parallélisme évident des axes cranes-faciaux, convergence très marquée, figures latérales du museau convergent, fermeture a fort prognathisme accentué et défigurant.
Truffe : dépigmentation partielle
Queue : portée à la bougie ou a la bague
Taille : dessous ou dessus les limites indiquées
Démarche : amble non-stop
12.2) Défauts de disqualification
Tête : divergence des axes crane-faciaux, enognatisme, canal nasal résolument concave
Truffe : dépigmentation totale
Yeux : dépigmentation modérée et bilatérale des paupières, gazzuoli, strabisme bilatéral.
Organes sexuels : criptorchides, monorchides, insuffisance évidente de développement d'un ou deux testicules
Queue : en anneau, incurvée, en tire-bouchon ou relevée.
Poil : ras, semi-long, frangé
Couleurs : non prévues par le standard et taches blanches trop étendues.